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Blog Le blog de Brandille d'Art ; Description : L'association BRANDILLE D’ART est nĂ©e le 7 fĂ©vrier 2011, elle regroupe des artistes et artisans d’art.Elle a pour objectif de promouvoir les artistes dĂ©signĂ©s & artisans en organisant des expositions dans la vie rĂ©elle, ainsi que sur le blog d’une façon virtuelle. AprĂšsNo (2013), le prolifique Pablo LarraĂ­n reconduit l’excellent duo Gael Garcia Bernal et Luis Gnecco dans Neruda.L’acteur mexicain incarne ici le policier chargĂ© de traquer le poĂšte-communiste Pablo Neruda jouĂ© par Gnecco. Avec ce film, le cinĂ©ma de LarraĂ­n prend une tournure des plus apprĂ©ciables et pertinentes tant il parvient ici Ă  questionner la porositĂ© et la Vientmaintenant un livre d’images consacrĂ© entiĂšrement aux questions. Mieux encore, le texte a Ă©tĂ© Ă©crit par l’un des grands poĂštes du XXe siĂšcle. J’ai longtemps Ă©tudiĂ© les mots de Pablo Neruda en anglais et en espagnol, les lisant parfois Ă  haute voix dans l’espagnol d’origine (mĂȘme lorsque le sens de certains mots m’a Ă©chappĂ©) pour la beautĂ© pure du son de Lesbergers de la vallĂ©e d’Aspe sont allĂ©s voir si leurs fromages se vendaient mieux cĂŽtĂ© espagnol : la rĂ©ponse est oui. À la fĂȘte du fromage de La Main Ă  la PĂątte, samedi 30 juillet MĂ©diathĂšquePablo-Neruda Juin 2019 MĂ©diathĂšque Pablo-Neruda Avenue Beausoleil TĂ©l. : 04 91 36 21 41 Fax : 04 91 36 51 01 CinĂ©ma : projections chaque mercredi Ă  l’Espace de l’Huveaune Attention : pas de sĂ©ance le12 Juin Le Programme Culturel La Penne sur Huveaune Comment Rencontrer Un Homme Sans Internet. RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ©s Les trains, le pĂšre cheminot et le voyage en train sont des thĂšmes rĂ©currents dans l’Ɠuvre de Pablo Neruda. Le discours nerudien, dans La FrontiĂšre 1904 et La maison, deux poĂšmes du Chant gĂ©nĂ©ral, ont le pouvoir d’aller au-delĂ  de l’autobiographie. Le poĂšte y chante la complexitĂ© du monde. Ainsi le thĂšme du train est le motif oĂč s’entrelacent des expĂ©riences diverses et contradictoires. Ce qui donne une image du chemin de fer riche, complexe et hautement symbolique. Los trenes, el padre ferroviario y el viaje en tren son temas recurrentes en la obra de Pablo Neruda. El discurso nerudiano en “La Frontera 1904” y “La casa”, dos poemas del Canto general, tienen el poder de ir mĂĄs allĂĄ de la autobiografĂ­a. El poeta canta aquĂ­ la complejidad del mundo. De este modo el tema del tren es el motivo donde se entrelazan experiencias diversas y contradictorias. Lo que da una imagen del ferrocarril rica, compleja y altamente de page EntrĂ©es d’index Index gĂ©ographique Chili Index chronologique XXeHaut de page Texte intĂ©gral 1 La Frontera La FrontiĂšre est le nom de la rĂ©gion de pionniers de la forĂȘt de Malleco et de CautĂ­n ... 2 Pour le thĂšme des trains de pays lointains voir Transiberiano in Las uvas y el viento 1954 et O ... 1Le pĂšre cheminot, le voyage en train de La Frontera1 Ă  Santiago du Chili, les viaducs, le matĂ©riel roulant, les chemins de fer de pays lointains2, le train hurlant », les locomotives sous la pluie, les trains de nuit et les convois traversant l’espace de La Frontera oĂč s’est dĂ©roulĂ©e l’enfance du poĂšte sont des thĂšmes rĂ©currents dans l’Ɠuvre de Pablo Neruda. 3 En el tren in Pablo Neruda, Cuadernos de Temuco 1919-1920, Barcelone, Seix Barral coll. “Biblioteca ... 4 Puentes et Maestranzas de noche in Pablo Neruda, Obras, cit., vol. I, p. 52 et p. 53. 5 Panorama del Sur, Viaje, AtracciĂłn de la ciudad in Pablo Neruda, El rĂ­o invisible. PoesĂ­a y prosa d ... 6 Provincia de infancia et Soledad de los pueblos in Anillos. Prosas in Pablo Neruda, Obras, cit., vo ... 2Le chemin de fer apparaĂźt trĂšs tĂŽt dans sa poĂ©sie. Le thĂšme est dĂ©jĂ  prĂ©sent dans les premiers poĂšmes, Ă©crits alors qu’il avait entre quinze et seize ans. Ainsi, dans un sonnet de Cuadernos de Temuco 1919-19203, le poĂšte adolescent Ă©voque les paysages vus depuis la fenĂȘtre du wagon et les voyageurs qui montent et descendent des voitures. Dans Crepusculario 1920-19234 deux poĂšmes, Puentes et Maestranzas de noche Ă©voquent les ouvrages d’art et les ateliers du chemin de fer. Le 19 octobre 1924 – Neruda a vingt ans – un texte en prose est publiĂ© dans le journal El Mercurio5 de Santiago du Chili. Il s’agit d’un texte structurĂ© en deux parties qui concernent deux moments consĂ©cutifs d’un mĂȘme voyage en train, probablement de Temuco Ă  Santiago. La premiĂšre partie, Viaje, dĂ©crit un voyage de nuit et Ă©voque l’étoile du matin qui paraĂźt suivre le convoi jusqu’à l’aube quand commencent Ă  se profiler les gares que le train traverse et que l’image du jeune voyageur se reflĂšte dans la vitre. La deuxiĂšme partie, AtracciĂłn de la ciudad, est la suite de ce mĂȘme voyage pendant la matinĂ©e. Dans ce texte riant et plein de lumiĂšre, le printemps est Ă©voquĂ© par les pommiers en fleur et les cerfs-volants, puis le train arrive dans la grande ville. Enfin, avant la publication du Chant gĂ©nĂ©ral, en 1950, deux textes en prose seulement, de 1926, traitent du chemin de fer ils Ă©voquent une voie ferrĂ©e qui traverse une triste ville de province6. Les annĂ©es suivantes les voyages de Neruda en Orient, la guerre civile espagnole et les dĂ©placements du poĂšte en AmĂ©rique latine dĂ©tournent l’intĂ©rĂȘt de l’artiste pour le thĂšme du train. 3Le thĂšme du train de l’enfance revient vingt-quatre ans plus tard dans le Chant gĂ©nĂ©ral, Ɠuvre majeure de la poĂ©sie nerudienne. Ce recueil, qui marque profondĂ©ment la poĂ©sie de langue espagnole de la deuxiĂšme moitiĂ© du XXe siĂšcle, est un vaste chant de deux cent trente textes organisĂ©s en quinze sections. 7 Pablo Neruda, Canto general 1950 in Obras, cit., vol. I. À partir d’ici nous utiliserons, avec de ... 8 La Frontera 1904, ibidem, p. 693. 4La quinziĂšme et derniĂšre de ces sections, Je suis7, est composĂ©e de vingt-sept poĂšmes. Parmi eux les textes intitulĂ©s La FrontiĂšre 1904 et La maison traitent de l’image du train dans une triple relation d’abord en ce qui concerne l’enfance du poĂšte, ensuite dans les rapports entre l’enfant et son pĂšre cheminot, enfin, en liaison avec l’espace gĂ©ographique du Sud chilien. Les poĂšmes La FrontiĂšre 19048 et La maison introduisent une organisation chronologique de l’ensemble. Le premier porte la date de 1904, annĂ©e de naissance de l’auteur. Ainsi dans Je suis Neruda aborde successivement les espaces de son enfance dans les territoires de La Frontera, ensuite sa trajectoire dans la capitale pendant les premiĂšres annĂ©es de sa jeunesse, enfin, ses voyages Ă  travers le monde et ses expĂ©riences d’adulte. De de fait, les derniers textes de cette section concernent, entre autres, les testaments poĂ©tiques, ses derniĂšres volontĂ©s et un colophon, Je m’arrĂȘte ici. Cette section possĂšde en quelque sorte la structure d’une autobiographie lyrique et le train y est un Ă©lĂ©ment de la plus haute signification symbolique. Le train dans La FrontiĂšre 1904 5Dans cette perspective autobiographique La FrontiĂšre 1904 propose deux occurrences qui renvoient au train. Elles se trouvent dans la strophe initiale et dans la derniĂšre vv. 28-33. Le chemin de fer y est perçu Ă  travers les yeux de l’enfant qu’un Neruda quadragĂ©naire se remĂ©more. 6Dans la premiĂšre strophe les images corrĂ©latives du pĂšre et du chemin de fer sont proposĂ©es dans l’enjambement des vers 8 et 9, Ă  la fin de deux Ă©numĂ©rations. La premiĂšre d’entre elles constitue une phrase poĂ©tique qui se dĂ©ploie dans les quatre vers qui ouvrent le texte. 9 Ce que je vis d’abord ce furent / des arbres, des ravins / dĂ©corĂ©s de fleurs belles et sauvages / ... Lo primero que vi fueron ĂĄrboles, barrancasdecoradas con flores de salvaje hermosura,hĂșmedo territorio, bosques que se incendiabany el invierno detrĂĄs del mundo, 7Cette Ă©numĂ©ration – arbres », ravins », fleurs », territoire humide », forĂȘts » et hiver » – renvoie Ă  l’univers naturel de La Frontera du dĂ©but du siĂšcle. C’est un paysage vierge et limpide oĂč le travail de l’homme n’a pas encore laissĂ© de traces. Tous ces Ă©lĂ©ments appartiennent Ă  l’ordre du naturel. 8Par contre, la deuxiĂšme Ă©numĂ©ration vv. 5-7 est chaotique souliers mouillĂ©s », troncs brisĂ©s », lianes », scarabĂ©es », journĂ©es douces », avoine » 10 J’eus pour enfance des souliers mouillĂ©s, des / troncs brisĂ©s / tombĂ©s dans la forĂȘt, dĂ©vorĂ©s par ... Mi infancia son zapatos mojados, troncos rotos caĂ­dos en la selva, devorados por lianasy escarabajos, dulces dĂ­as sobre la avena [
]10 9L’extrĂȘme confusion des expĂ©riences enfantines est suggĂ©rĂ©e ici par la rĂ©union arbitraire d’élĂ©ments appartenant Ă  des ordres sĂ©mantiques trĂšs Ă©loignĂ©s les uns des autres. Ainsi des catĂ©gories aussi diverses que le vĂȘtements, le vĂ©gĂ©tal, le zoologique, le temps, l’émotion et la production agricole sont contiguĂ«s. Une telle Ă©numĂ©ration ne s’arrĂȘte pas lĂ . Elle continue aprĂšs une virgule, suivie immĂ©diatement par une conjonction et » insĂ©rant les derniers objets de la sĂ©rie. Ainsi 11 la barbe dorĂ©e de mon pĂšre partant / pour la majestĂ© des chemins de fer ». Y la barba dorada de mi padre saliendoHacia la majestad de los ferrocarriles11 introduit des Ă©lĂ©ments d’un tout autre ordre dans cet inventaire. Ces deux vers ajoutent simultanĂ©ment, par mĂ©tonymie, l’univers familial du moi poĂ©tique qui appartient Ă  l’ordre du conceptuel et le transport par voie ferrĂ©e qui appartient Ă  l’ordre du construit industriellement 10Ces deux Ă©numĂ©rations s’organisent Ă  partir de deux catĂ©gories de temps qui suggĂšrent parallĂšlement l’évolution de l’enfant vers la maturitĂ© et l’évolution de l’humanitĂ© qui progresse de l’état naturel vers une modernitĂ© majestueuse. Ainsi on y trouve d’abord l’expĂ©rience intime de l’enfant qui mĂ»rit en dĂ©couvrant la terre intacte, encore inhabitĂ©e, oĂč la nature prolifĂšre et s’autodĂ©truit librement. La deuxiĂšme Ă©numĂ©ration propose un espace oĂč la nature se mĂȘle Ă  l’action et aux produits de l’homme. Le chemin de fer fait partie de cette derniĂšre catĂ©gorie. Il reprĂ©sente le point culminant de ce processus d’humanisation du paysage. 11D’ailleurs, ces inventaires lyriques s’organisent aussi selon deux ordres de valeurs pour le Moi poĂ©tique. Le premier est nĂ©gatif. Il concerne le territoire humide », la forĂȘt en feu », l’hiver en crue derriĂšre le monde », les souliers mouillĂ©s », les troncs brisĂ©s / tombĂ©s dans la forĂȘt dĂ©vorĂ©s par les lianes et les scarabĂ©es». Le deuxiĂšme ordre est positif. Il se compose de ravins dĂ©corĂ©s de fleurs belles et sauvages », de journĂ©es douces sur l’avoine », de la barbe dorĂ©e » du pĂšre. Le niveau supĂ©rieur de la positivitĂ© est donc la majestĂ© des chemins de fer ». 12Dans les vers 8 et 9 l’usage de la mĂ©tonymie la barbe pour dĂ©signer le pĂšre permet de conserver le rapport logique entre l’attribut extĂ©rieur de la figure paternelle et son travail de conducteur de train. MĂ©tonymie qui, par un rapport de contiguĂŻtĂ©, suggĂšre en mĂȘme temps sa fonction au sein de la famille comme de l’univers ferroviaire. Ainsi, le poĂšte Ă©voque l’enfant qu’il fut et pour lequel existait une relation indissoluble entre la majestĂ© » du chemin de fer et la blondeur de la barbe paternelle. Du reste, dans ce catalogue dĂ©sordonnĂ©, la proximitĂ© entre l’avoine » et la barbe dorĂ©e » du pĂšre Ă©tablit un trait d’union entre le bonheur de ces journĂ©es douces » et la fiertĂ© que l’enfant ressent devant le mĂ©tier paternel. 13La deuxiĂšme rĂ©fĂ©rence au chemin de fer apparaĂźt dans la derniĂšre strophe de ce poĂšme. Dans l’intervalle, les strophes deux, trois, et quatre qui la prĂ©cĂšdent Ă©voquent un monde rural plĂ©thorique. Dans ce monde se succĂšdent les saisons – la pluie australe » de l’hiver, le soleil rapide » parce que bref de l’étĂ© et les chaumes, denses fumĂ©es » de l’automne – qui laissent dans le souvenir du poĂšte les sonoritĂ©s, les images et les saveurs puissantes de la nature et des fruits travaillĂ©s par l’homme. La rĂ©fĂ©rence au chemin de fer se cristallise grĂące au souvenir nostalgique des voyages en train Ă  travers cet espace de l’enfance qu’est La Frontera 12 Mon enfance parcourut les saisons avec autour de moi, / les rails, les chĂąteaux de bois frais / ... Mi infancia recorriĂł las estaciones entrelos rieles, los castillos de madera reciente,la casa sin ciudad, apenas protegidapor reses y manzanos de perfume indeciblefui yo, delgado niño cuya pĂĄlida formase impregnaba de bosques vacĂ­os y 13 Ici notre traduction diverge de celle que C. Couffon propose pour estaciones » dans sa version du ... 14Le premier segment du vers 28, Mon enfance parcourut les gares » paraĂźt reprendre le rapports de proximitĂ© que l’image paternelle Ă©tablit entre l’enfant et le mĂ©tier de conducteur de trains. Mais en espagnol le mot estaciĂłn » est un terme polysĂ©mique. Ainsi le dictionnaire de la Real Academia Española propose dix-huit entrĂ©es exposant les diffĂ©rents emplois du vocable. Et parmi eux gare de chemin de fer » ou chacune des quatre saisons de l’annĂ©e » ; mais on peut aussi le comprendre dans les sens de lieu oĂč l’on s’arrĂȘte lors d’un parcours »13. La polysĂ©mie Ă©vidente du mot estaciĂłn » vient ici enrichir les sens que le poĂšte suggĂšre. Et ceci parce que estaciones » peut suggĂ©rer Ă©galement les Ă©tapes du temps qui passe. Ainsi un tel mot peut Ă©voquer les diffĂ©rentes Ă©tapes d’un parcours existentiel. Dans la premiĂšre strophe on voit le pĂšre partir vers la majestĂ© des chemins de fer », dans la derniĂšre c’est l’enfant qui parcourt les gares et regarde le monde depuis le train en marche. Cette signification du mot estaciĂłn » comme temps qui passe », peut Ă©galement suggĂ©rer les saisons de l’annĂ©e, thĂšme dĂ©veloppĂ© par le poĂšte dans les strophes deux, trois et quatre. 14 À propos des thĂšmes concernant les ponts et chaussĂ©es ouvrages d’art et le matĂ©riel roulant voir ... 15NĂ©anmoins le contexte dans lequel Neruda place le mot estaciĂłn » et le contenu des vers qui suivent imposent le sens de gare de chemin de fer ». Les deux points prĂ©sents dans ce vers 28, suivis de la prĂ©position entre », amplifient le sens textuel le Moi lyrique se place au milieu des Ă©lĂ©ments qui constituent l’univers ferroviaire14. De la sorte, aux gares » s’ajoutent les entrepĂŽts » et les rails » pour suggĂ©rer l’ensemble des bĂątiments et des installations. Les mots entrepĂŽts » et rails » impliquent donc le transport et la circulation des passagers et des produits par voie ferrĂ©e. De ce fait le bois frais » Ă©voque le parfum des planches qui viennent d’ĂȘtre arrachĂ©es Ă  la forĂȘt et s’empilent en ordre strict dans les chĂąteaux » des gares ferroviaires avant d’ĂȘtre expĂ©diĂ©es par trains de marchandises vers les dĂ©pĂŽts des grandes villes du Nord du pays. 15 Le thĂšme du voyage en train et la terre des origines revient quelques annĂ©es plus tard dans Escrito ... 16Les images de La Frontera que le poĂšte adulte a gardĂ©es dans sa mĂ©moire se dĂ©ploient ensuite comme si l’enfant Ă©voquĂ© par Neruda regardait depuis la fenĂȘtre d’un wagon le paysage du Sud chilien. Ainsi l’image de la maison sans ville » fait rĂ©fĂ©rence au territoire national, Ă  peine peuplĂ© du dĂ©but du siĂšcle. La prĂ©position nĂ©gative sans », pour sa part, dĂ©note la carence et suggĂšre une demeure solitaire au milieu des champs. La fragilitĂ© de la maison est accentuĂ©e ici par Ă  peine protĂ©gĂ©e », oĂč la locution adverbiale Ă  peine » dĂ©note la maigre dĂ©fense que peut constituer la prĂ©sence de troupeaux et de pommiers» face Ă  l’isolement et Ă  la violence des agressions du vent et de la pluie. Le paysage de La Frontera qui se construit Ă  travers les images des gares et de la campagne15 s’imprĂšgne Ă©galement de sensations qui s’ajoutent Ă  celles Ă©voquĂ©es par les strophes prĂ©cĂ©dentes. Ainsi les pommiers au parfum ineffable » Ă©tablissent un lien avec l’odeur du bois frais », le monde poussiĂ©reux [des] hangars », les caves entassant le rouge rĂ©sumĂ© / du noisetier », la robe torride de l’étĂ© », etc. 16 Voir Ă  propos de ce poĂšme l'Ă©tude de Javier Garcia Mendez, La impregnaciĂłn consonĂĄntica y acentual ... 17De la sorte, dans cette perspective autobiographique l’enfant Ă  la forme pĂąlotte », imprĂ©gnĂ© par l’univers de La Frontera, voit le point culminant de son parcours dans ce mouvement qui va de la nature pleine de la premiĂšre image du poĂšme aux forĂȘts vides » et aux entrepĂŽts » du dernier vers. Le train devient ainsi Ă©lĂ©ment de la mĂ©taphore complexe d’un voyage Ă  la fois personnel et collectif16. Les cheminots dans La maison17 17 La casa in Pablo Neruda, Obras, cit., p. 695. 18L’image idĂ©ale de l’enfance offerte par le poĂšme liminaire de cette section de Chant GĂ©nĂ©ral contraste avec l’évocation de La casa, la demeure oĂč Neruda vĂ©cut ses premiĂšres annĂ©es dans La Frontera. C’est ici que le rapport entre le poĂšte et l’univers du chemin de fer se fait plus net. Dans ce texte Neruda prĂ©sente l’univers ferroviaire sous un jour complĂštement diffĂ©rent. La pĂ©riode et la rĂ©gion poĂ©tisĂ©es sont les mĂȘmes que celles du texte prĂ©cĂ©dent. Mais les expĂ©riences travaillĂ©es ici appartiennent Ă  une autre zone de souvenirs que le poĂšte garde en lui. Cette Ă©vocation est peuplĂ©e d’élĂ©ments naturels et humains dĂ©chaĂźnĂ©s les vents, le froid, les coups de feu, les galopades des chevaux, d’ombres la nuit, la terre dans les tĂ©nĂšbres, de menaces la colĂšre, l’abandon, les irruptions Ă©trangĂšres au foyer, d’angoisses et de pauvretĂ©. 18 Ma maison et ses murs de planches fraĂźches / dont je sens encore le parfum branlante et biscorn ... Mi casa, las paredes cuya madera frescareciĂ©n cortada huele aĂșn destartaladacasa de la frontera [
]18 19La maison Ă©voquĂ©e ici se transforme par le biais d’une mĂ©taphore complexe. Elle produit un transfert de sens entre la chaumiĂšre en bois et l’oiseau. La maison branlante et biscornue » est un logement fragile qui craquait Ă  chaque pas, et oĂč sifflait le vent de guerre ». Cette habitation risque d’ĂȘtre emportĂ©e par le vent et devient l’ oiseau inconnu / aux plumes glacĂ©es sous lesquelles grandissait mon chant ». Ainsi, d’une part, la mĂ©taphore propose la fragilitĂ© du logis face Ă  l’agression des Ă©lĂ©ments et, d’autre part, elle suggĂšre le lieu oĂč l’enfant est nĂ© Ă  la poĂ©sie. Plus loin, le foyer de l’enfant est l’objet de sombres comparaisons, imprĂ©gnĂ©es d’impressions nĂ©gatives. Le monde de l’enfance est assimilĂ© au monde vĂ©gĂ©tal dans une vaste comparaison oĂč la croissance des plantes et de leurs racines rejoignent l’évolution humaine, celle de l’enfant et sa famille, et s’y entrelacent. 20Quant Ă  l’image du pĂšre cheminot, le plaisir lumineux des journĂ©es douces sur l’avoine » du premier poĂšme laisse place Ă  l’angoisse des nuits / colĂ©reuses et sans air, des chiens qui aboyaient ». Cette image suggĂšre la peur de l’enfant rĂ©veillĂ© au milieu de la nuit et dĂ©concertĂ© par la voix de son pĂšre se disputant avec sa femme la mamadre » au sein de la noirceur nocturne. Dans l’étouffante obscuritĂ© sans air », la terreur enfantine suscitĂ©e par les voix hargneuses des parents est multipliĂ©e par les hurlements des chiens enragĂ©s autour de la maison. Neruda renforce l’effet hyperbolique de son image lorsqu’il dĂ©tache typographiquement le passage et souligne par ce moyen la rĂ©fĂ©rence Ă  cette atmosphĂšre angoissante. En isolant et en dĂ©plaçant le mot enrarecidas », il accentue et intensifie l’effet sonore de la menace, soulignĂ©e par les allitĂ©ration en r » 19 des nuits / colĂ©reuses et sans air, des chiens qui aboyaient ». en[R]a[R]ecidasnoches de cĂłle[R]a, pe[RR]os que lad[R]aban19 21C’est dans cet espace sombre et menaçant que l’image du monde ferroviaire rĂ©apparaĂźt, expressĂ©ment Ă©noncĂ©e, une image toujours liĂ©e Ă  la figure paternelle. Mais, cette fois-ci, elle se construit Ă  l’opposĂ©e du pĂšre sacrĂ© qui partait vers la majestĂ© des chemins de fer » du poĂšme liminaire. Ici, dans les vers 17-18, le poĂšme revĂȘt la forme d’une longue et complexe interrogation qui traduit bien l’apprĂ©hension de l’enfant assistant impuissant au dĂ©part de son pĂšre vers un univers ferroviaire mal connu. 20 Avec l’aube, mon pĂšre, sur la terre entĂ©nĂ©brĂ©e, / se faufilait dans ses trains qui hurlaient. / V ... Mi padre con el alba oscurade la tierra, hacia quĂ© perdidos archipiĂ©lagosen sus trenes que aullaban se deslizĂł ?20 22Bien que l’image du pĂšre conducteur de locomotive apparaisse ici liĂ©e Ă  l’aurore libĂ©ratrice des peurs nocturnes, ce qui pourrait ĂȘtre une consolation, il n’en est rien. Il s’agit bien sĂ»r ici d’une aube », mais elle s’ouvre sur une terre entĂ©nĂ©brĂ©e ». L’oxymore alba oscura » permet au poĂšte de prolonger la noirceur de la nuit sur la naissance du jour et de l’étendre sur la terre entiĂšre. De ce fait, c’est aussi l’angoisse de l’enfant qui s’étend, obscurcissant le jour qui arrive. 23D’autre part, comme faisant Ă©cho aux chiens qui aboient dans la nuit, le train du pĂšre qui s’éloigne hurle » comme une bĂȘte en perdition dans ces matins sombres. Ce train-lĂ  part vers un monde fragmentĂ© qui adopte la forme des archipels » perdus dans un vaste territoire. L’image traduit l’idĂ©e d’un rĂ©seau de chemin de fer perçu comme un ensemble de lignes qui desservent des bourgades isolĂ©es incrustĂ©es comme des Ăźles dans les Ă©normes espaces encore vierges de La Frontera. 24Puis les vers 19-22 introduisent une rupture dans la perspective du temps et du ton que le poĂšte impose depuis le dĂ©but du texte 21 Plus tard j’ai aimĂ© l’odeur du charbon dans la fumĂ©e, / les huiles, les essieux, leur prĂ©cision g ... MĂĄs tarde amĂ© el olor del carbĂłn en el humo,los aceites, los ejes de precisiĂłn helada,y el grave tren cruzando el invierno extendidosobre la tierra, como oruga 25Interrompant donc avec ce Plus tard  » l’évocation de l’enfance tragique, le poĂšte introduit un passĂ© plus rĂ©cent, celui de l’ñge adulte oĂč il perçoit autrement le train et ses significations. Ici l’homme mĂ»r travaille ses souvenirs et nuance la perception premiĂšre de l’univers ferroviaire valorisant certaines expĂ©riences plus fraĂźches. Ainsi, en opposition Ă  ce monde de tĂ©nĂšbres de l’enfance, il affirme avoir aimĂ© l’odeur du charbon dans la fumĂ©e, / les huiles, les essieux, leurs prĂ©cision glacĂ©e ». Ici la progression Ă  travers les Ă©lĂ©ments donne une rĂ©alitĂ© matĂ©rielle au train. On passe du plus subtil au plus solide. Ainsi l’on va de la matiĂšre gazeuse et des fines particules de charbon qu’elle contient Ă  la matiĂšre liquide, grasse et onctueuse des huiles pour arriver ensuite aux parties mĂ©talliques de la machine. 26Dans ces vers l’accumulation de synecdoques proposĂ©e par les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments mĂ©caniques du chemin de fer suggĂšre un train au sens gĂ©nĂ©ral du terme. Mais ce train quelconque laisse la place aprĂšs une conjonction et » Ă  un train singulier. C’est le train grave » de La Frontera, convoi humanisĂ© qui traverse l’hiver allongĂ© sur la terre ». Les touches humanisantes – le caractĂšre grave » de ce train, la prĂ©cision glacĂ©e » des Ă©lĂ©ments de la machine et l’hiver allongĂ© » – maintiennent nĂ©anmoins le ton tragique des premiers vers de ce poĂšme. Mais la reprĂ©sentation ne s’arrĂȘte pas lĂ , car Ă  la grave humanitĂ© de l’ensemble s’ajoute la condition zoomorphique de l’ orgueilleuse chenille ». La gracieuse mĂ©taphore offre une double vision de la locomotive et de ses voitures humaines et animales Ă  la fois, elles avancent et ondulent dans l’espace. L’image plaisante du poĂšme liminaire rĂ©apparaĂźt donc, Ă©voquant les journĂ©es douces » de l’enfance liĂ©es ici Ă  cette reprĂ©sentation charmante, et Ă©tablissant un lien avec la majestĂ© de chemins de fer » du premier poĂšme. 27Mais cette insertion dans le corps du texte d’un Ă©lĂ©ment correspondant Ă  une digression affable et tendre laisse Ă  nouveau place aux souvenirs angoissants de l’enfance du Moi poĂ©tique. La violence de l’arrivĂ©e d’un pĂšre envahissant le foyer est renforcĂ©e par les allitĂ©ration en R et la position, Ă©loignĂ©e de la marge, du vers 24 22 Soudain les portes ont trĂ©pidĂ©. / Voici mon pĂšre ». De p[R]onto t[R]epida[R]on las pue[R]tas». Es mi pad[R] 28Ce dernier vers, Voici mon pĂšre », constitue Ă  lui seul une phrase poĂ©tique. Ce procĂ©dĂ© stylistique souligne typographiquement la prĂ©sence nĂ©gative du pĂšre cheminot comme Ă©lĂ©ment central du poĂšme. 23 En 1963 Neruda reprend ce thĂšme dans El padre. Ce texte s'ouvre sur une image nocturne dans laquell ... 29Ainsi l’univers du train fait irruption dans la maison Ă  travers la figure paternelle23. Mais il n’arrive pas seul. Il vient entourĂ© de ses centurions », mĂ©taphore qui renvoie aux cheminots et renforce l’impression suscitĂ©e par ce pĂšre sorti de l’univers du chemin de fer. Image guerriĂšre, elle fait Ă©cho au vent de guerre » des premiers vers. Les cheminots- centurions » sont revĂȘtus des attributs de la lĂ©gion qui conduit les trains. Les emblĂšmes qu’ils portent sont leurs vĂȘtements mouillĂ©s mantas mojadas ». Enfin l’eau, symbole du monde extĂ©rieur qui pĂ©nĂštre brusquement dans la maison, se prĂ©sente sous ses diffĂ©rents Ă©tats et, Ă  l’état de vapeur, occupe une position centrale. Cette vapeur signifie la force motrice de la modernitĂ© au dĂ©but du siĂšcle, et celle du chemin de fer dans ce cas particulier. 24 Dans ses mĂ©moires Neruda revient sur le rapport entre le train et les conditions de vie misĂ©rables ... 30Ce sont les cheminots qui vont revĂȘtir la maison d’un nouveau caractĂšre. Ils confĂšrent une condition diffĂ©rente au foyer de l’enfant poĂšte. Car la salle Ă  manger se remplit d’hommes qui boivent et rapportent des rĂ©cits prononcĂ©s d’une voix enrouĂ©e. C’est lĂ  que le Moi poĂ©tique entend parler pour la premiĂšre fois de la douleur due Ă  la misĂšre des salariĂ©s du rail. Jusqu’alors l’enfant Ă©tait sĂ©parĂ© comme d’une barriĂšre » de ce monde de misĂšre24. C’est dans cette maison envahie par ces hommes dignes et durs dans leur pauvretĂ© que le jeune enfant apprend Ă  connaĂźtre les chagrins, les blessures et les souffrances du monde ouvrier pris dans la griffe minĂ©rale de la pauvretĂ© ». 31Cette expression mĂ©taphorique, la griffe minĂ©rale », qui associe deux termes appartenant Ă  deux champs sĂ©mantiques diffĂ©rents qui s’excluent mutuellement, suggĂšre le dĂ©nuement des travailleurs de l’univers ferroviaire. Ainsi, la force et la forme pointue et crochue de la griffe » Ă  laquelle est accolĂ© l’adjectif minĂ©rale » matĂ©rialisent la duretĂ© de l’emprise. L’effet est saisissant car il fait naĂźtre une impression de destin immuable. Il suggĂšre l’extrĂȘme difficultĂ© et la violence des relations humaines dans cet espace en gestation qu’est La Frontera Ă  cette Ă©poque. Ainsi le poĂšme conduit le lecteur d’un univers intime oĂč cette symbolique du train acquiert des significations tragiques Ă  un monde plus vaste, celui d’une condition sociale dramatiquement liĂ©e au chemin de fer. 32Les thĂšmes abordĂ©s et le temps Ă©voquĂ© font de La FrontiĂšre 1904 et de La maison des textes autobiographiques. Cependant Neruda dĂ©passe la simple circonstance personnelle. Nous nous trouvons ici aux antipodes d’une description Ă©gotiste. Le discours nerudien a le pouvoir d’aller au-delĂ , car il chante la complexitĂ© du monde. Ainsi le thĂšme du train fait partie de cette dĂ©marche. Le train, pour Neruda, est le motif oĂč s’entrelacent des expĂ©riences diverses et contradictoires. L’image du chemin de fer qui en rĂ©sulte est riche, complexe, hautement symbolique. Haut de page Notes 1 La Frontera La FrontiĂšre est le nom de la rĂ©gion de pionniers de la forĂȘt de Malleco et de CautĂ­n qui autrefois sĂ©parait le territoire des Indiens mapuches et les terres occupĂ©es progressivement par les colons chiliens. 2 Pour le thĂšme des trains de pays lointains voir Transiberiano in Las uvas y el viento 1954 et Oda a un tren en China in Navegaciones y regresos 1959 in Pablo Neruda, Obras, Buenos Aires, Losada, cinquiĂšme Ă©dition, 1993, vol. I., pp. 798-801 et vol. II, p. 799. 3 En el tren in Pablo Neruda, Cuadernos de Temuco 1919-1920, Barcelone, Seix Barral coll. “Biblioteca breve”, 1997, p. 85. 4 Puentes et Maestranzas de noche in Pablo Neruda, Obras, cit., vol. I, p. 52 et p. 53. 5 Panorama del Sur, Viaje, AtracciĂłn de la ciudad in Pablo Neruda, El rĂ­o invisible. PoesĂ­a y prosa de juventud, Barcelone, Seix Barral, coll. “Biblioteca breve” / “PoesĂ­a” n° 457, 1980, p. 192. 6 Provincia de infancia et Soledad de los pueblos in Anillos. Prosas in Pablo Neruda, Obras, cit., vol. I, p. 141 et 143. 7 Pablo Neruda, Canto general 1950 in Obras, cit., vol. I. À partir d’ici nous utiliserons, avec des modifications, la traduction française de Claude Couffon Chant gĂ©nĂ©ral, Paris, Gallimard, 1977. 8 La Frontera 1904, ibidem, p. 693. 9 Ce que je vis d’abord ce furent / des arbres, des ravins / dĂ©corĂ©s de fleurs belles et sauvages / un territoire humide, des forĂȘts en feu / et l’hiver en crue derriĂšre le monde ». 10 J’eus pour enfance des souliers mouillĂ©s, des / troncs brisĂ©s / tombĂ©s dans la forĂȘt, dĂ©vorĂ©s par les lianes / et les scarabĂ©es, j’eus des journĂ©es douces sur / l’avoine [
] ». 11 la barbe dorĂ©e de mon pĂšre partant / pour la majestĂ© des chemins de fer ». 12 Mon enfance parcourut les saisons avec autour de moi, / les rails, les chĂąteaux de bois frais / et la maison sans ville, Ă  peine protĂ©gĂ©e / par des troupeaux et des pommiers au parfum ineffable / je vĂ©cus, mince enfant Ă  la forme pĂąlotte, / En m’imprĂ©gnant de forĂȘts vides et d’entrepĂŽts ». 13 Ici notre traduction diverge de celle que C. Couffon propose pour estaciones » dans sa version du Chant gĂ©nĂ©ral, Paris, Gallimard, 1977, p 483. Couffon traduit estaciones » comme saisons ». Mais on peut dans la traduction française choisir le sens de gare » ou de saison ». 14 À propos des thĂšmes concernant les ponts et chaussĂ©es ouvrages d’art et le matĂ©riel roulant voir Puentes et Maestranzas de noche in Crepusculario 1920-1923, et Oda a la vieja estaciĂłn Mapocho en Santiago de Chile in Tercer libro de las odas 1957 et Sueños de trenes in Estravagario 1958 in Pablo Neruda, Obras, cit., vol. I, pp. 52-53 et vol. II, pp. 455 et 664. 15 Le thĂšme du voyage en train et la terre des origines revient quelques annĂ©es plus tard dans Escrito en el tren cerca de CautĂ­n, en 1958 et Oda a los trenes del Sur in Navegaciones y regresos 1959 in Pablo Neruda, Obras, cit., vol. II, pp. 796 et 726. 16 Voir Ă  propos de ce poĂšme l'Ă©tude de Javier Garcia Mendez, La impregnaciĂłn consonĂĄntica y acentual La Frontera’ in Diez calas en el hacer de la poesĂ­a de Pablo Neruda. Residencia en la tierra y Canto general, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. “Mondes Hispanophones”, n° 26, 2001, pp. 182-194. 17 La casa in Pablo Neruda, Obras, cit., p. 695. 18 Ma maison et ses murs de planches fraĂźches / dont je sens encore le parfum branlante et biscornue / Maison de la frontiĂšre [
] ». 19 des nuits / colĂ©reuses et sans air, des chiens qui aboyaient ». 20 Avec l’aube, mon pĂšre, sur la terre entĂ©nĂ©brĂ©e, / se faufilait dans ses trains qui hurlaient. / Vers quels archipels oubliĂ©s ? ». 21 Plus tard j’ai aimĂ© l’odeur du charbon dans la fumĂ©e, / les huiles, les essieux, leur prĂ©cision glacĂ©e, / et le train grave traversant, orgueilleuse chenille, / l’hiver allongĂ© sur la terre ». 22 Soudain les portes ont trĂ©pidĂ©. / Voici mon pĂšre ». 23 En 1963 Neruda reprend ce thĂšme dans El padre. Ce texte s'ouvre sur une image nocturne dans laquelle l'irruption paternelle dans la maison de l'enfance recĂšle une menace, la fureur contenue du chef de famille. La dimension Ă©pique de la figure paternelle est insufflĂ©e dans le texte par les Ă©lĂ©ments qui l'entourent lors de son arrivĂ©e Ă  la maison familiale. L'apparition nocturne du pĂšre est annoncĂ©e par les sifflets de la locomotive, et la pluie et le vent qui ajoutent Ă  l'efficacitĂ© symbolique du texte. Cf. Memorial de Isla Negra in Pablo Neruda, Obras, cit., vol. II, p. 1025. voir aussi MĂ©morial de l’Ile Noire suivi de Encore, Paris, Gallimard, 1970, traduction de C. Couffon. 24 Dans ses mĂ©moires Neruda revient sur le rapport entre le train et les conditions de vie misĂ©rables du jeune poĂšte. Cf. Las casas de pensiĂłn in Pablo Neruda, Confieso que he vivido. Memorias, Barcelone, Editorial Seix Barral, coll. “Biblioteca breve3 n° 365, 1974, pp. de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Pablo Berchenko, L’univers ferroviaire dans Canto general de Pablo Neruda », Cahiers d’études romanes, 10 2004, 273-284. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Pablo Berchenko, L’univers ferroviaire dans Canto general de Pablo Neruda », Cahiers d’études romanes [En ligne], 10 2004, mis en ligne le 15 janvier 2013, consultĂ© le 27 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Pablo BerchenkoAix Marseille UniversitĂ©, CAER Centre Aixois d’Études Romanes, EA 854, 13090, du mĂȘme auteur Paru dans Cahiers d’études romanes, 41 2020 Paru dans Cahiers d’études romanes, 30 2015 De PĂ©rez Rosales Ă  Blest Gana Paru dans Cahiers d’études romanes, 6 2001 Paru dans Cahiers d’études romanes, 17 2007 Paru dans Cahiers d’études romanes, 4 2000 Paru dans Cahiers d’études romanes, 3 1999 Tous les textes... Haut de page ï»żPABLO NERUDA La poĂ©sie de la Vie Théùtre/Danse/PoĂ©sie CrĂ©ation 2014 OMBRADIPETER & PlACE AU TANGO de Vincenzo Cirillo/Federico Garcia Lorca/Pablo Neruda Théùtre , Tango , PoĂ©sie, avec un voyage que part du sud de l’Italie et arrive au Chili en passant de l’Espagne, Écrit, mise en scĂšne et joue par Vincenzo Cirillo La poĂ©sie est toujours un acte de paix. Le poĂšte naĂźt de la paix comme le pain naĂźt de la farine » Il reste que je ne suis qu’un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j’ai Ă©tĂ©. J’ai toujours luttĂ© pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-mĂȘme, j’en ai frĂŽlĂ© la mort plus d’une fois et j’ai mĂȘme dĂ» me sauver de chez moi pour de longues annĂ©es. Mais toujours j’ai Ă©crit et aimĂ© la vie. Mon Ɠuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie. Les Ă©lĂšves aimeront mon Chant gĂ©nĂ©ral oĂč je tente de faire sentir toute la beautĂ© du monde. J’aime la vie et le monde. J’ai Ă©tĂ© heureux dans ma lutte incessante. Pablo Neruda Ricardo Neftali Reyes Basoalto PABLO NERUDA, la poĂ©sie de la Vie. Des femmes dansent avec des drapeaux rouges. Cinq heures de l’aprĂšs-midi, le poĂšte espagnol Federico Garcia Lorca est condamnĂ© Ă  mort par le Franquiste. Il tombe comme le fier torero de sa poĂ©sie. Neruda observe mourir son ami et imagine un tango argentin sensuel et profond il croit voir ça fille Malva Marina qui danse en jouant avec sa poupĂ©e. Pablo interprĂšte ses poĂšmes et maintenant la danse se transforme en coup d’État Pinochet contre le prĂ©sident de la RĂ©publique du Chili Salvator Allende, aprĂšs l’exil et la cueca chilienne. Un spectacle corporel, physique, autour des paroles du grand poĂšte Chilien Pablo Neruda ; un théùtre visionnaire, pictural et Ă©motionnel pour une histoire qui est celle d’un homme et de tous les hommes. Un spectacle basĂ© sur la biographie de Pablo Neruda Ă©crit par lui-mĂȘme et une recherche qui a durĂ© trois ans avec un plongeon dans ses poĂšmes, ses Ă©crits, mais aussi celles des auteurs et la musique qu’il aimait tant. Le voyage, effectuĂ© dans la rĂ©gion de Maule et dans la ville de Parral Chili qui a vu en 1904 la naissance du poĂšte Chilien, prix Nobel de littĂ©rature en 1971, m’a fait rĂ©aliser et comprendre ce qu’il a lĂ©guĂ© Ă  son peuple et son pays. » Vincenzo Cirillo Je veux vivre dans un pays oĂč il n’y ait pas d’excommuniĂ©s. Je veux vivre dans un monde oĂč les ĂȘtres soient seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans ĂȘtre obsĂ©dĂ©s par une rĂšgle, par un mot, par une Ă©tiquette. Je veux qu’on puisse entrer dans toutes les Ă©glises, dans toutes les imprimeries. Je veux qu’on n’attende plus jamais personne Ă  la porte d’un hĂŽtel de ville pour l’arrĂȘter, pour l’expulser. Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie. Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos. Je veux que l’immense majoritĂ©, la seule majoritĂ© tout le monde, puisse parler, lire, Ă©couter, s’épanouir. "Confieso que he vivido", Ricardo Eliecer NeftalĂ­ Reyes Basoalto, alias Pablo Neruda Il ne fait aucun doute que le poĂšte laurĂ©at du prix Nobel, Pablo Neruda, est aujourd'hui l'un des Chiliens les plus cĂ©lĂšbres. Pablo Neruda, introduction Ă  sa vie et ses 3 maisons Son excentricitĂ© et sa vision artistique vont bien au-delĂ  de ses poĂšmes et de politique, et s'Ă©tendent Ă  ses maisons. Trois de ses maisons ont Ă©tĂ© transformĂ©es en musĂ©es, ouverts Ă  tous ceux qui veulent explorer et en savoir plus sur sa vie et son hĂ©ritage. SituĂ©es dans la zone centrale du Chili, son patrimoine qui est entretenu jusqu'Ă  prĂ©sent, grĂące Ă  la Fondation Neruda. PoĂšte, collectionneur et voyageur invĂ©tĂ©rĂ©, telle Ă©tait la vie de Ricardo NeftalĂ­ Reyes, plus connu sous son pseudonyme Pablo Neruda. LaurĂ©at du prix Nobel en 1971, Neruda est considĂ©rĂ© comme l'un des poĂštes les plus importants du XXe siĂšcle. NĂ© Ă  Parral Chili le 12 juillet 1904, c’est Ă  seulement treize ans qu’il publie ses premiers poĂšmes et textes en prose. Il a publiĂ© ses premiers poĂšmes dans la revue “Corre-Vuela” Ă  Santiago sous son vrai nom, et ce n'est qu'en 1920 qu'il a adoptĂ© son pseudonyme. C’est Ă  ses 19 ans qu’il publie son premier livre “Crepusculario” 1923. En juin 1924, l’ouvrage “Veinte poemas de amor y una canciĂłn desesperada” le consacre enfin PoĂšte. Lorsqu'il est nommĂ© consul de son pays Ă  Batavia Ancienne Jakarta en IndonĂ©sie en 1927, il entame une nouvelle Ă©tape de sa vie. Il se marie avec une hollandaise, Maryka Hagenaar avec qui il aura une fille, Malva Marina Trinidad qui naĂźt hydrocĂ©phale sa tĂȘte Ă©tait remplie d'eau et qu'il ne reconnaitra pas. Militant du parti communiste, il est contraint de s'exiler de son pays vers 1950. Au milieu de l'annĂ©e 1952, il rĂ©ussi Ă  retourner au Chili oĂč il continu de dĂ©velopper son activitĂ© poĂ©tique et politique. Le coup d'État menĂ© par le gĂ©nĂ©ral Pinochet en 1973 a mis fin Ă  ses espoirs pour le Chili, mourant seulement douze jours plus tard. PrĂ©sentation de ses 3 maisons chiliennesLa Chascona Santiago Au pied du “Cerro San Cristobal”, au cƓur du “Barrio Bellavista”, Pablo Neruda a achetĂ© un terrain et construit cette maison en 1953, dĂ©diĂ©e Ă  son amour pour Matilde Urrutia. Le nom "chascona" est une expression chilienne qui signifie "cheveux en dĂ©sordre" et fait rĂ©fĂ©rence aux cheveux roux de Matilde. Elle a commencĂ© Ă  ĂȘtre construite en 1953, et sa construction a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l'architecte espagnol GermĂĄn RodrĂ­guez Arias. Elle a Ă©tĂ© la maison des derniers jours de Neruda, qu’il partageait toujours avec sa grande bien-aimĂ©e Matilde Urrutia. Actuellement, la maison est un musĂ©e qui prĂ©sente les diffĂ©rentes collections que Neruda possĂ©dait, y compris sa fameuse collection de bouteilles du monde Sebastiana ValparaĂ­so SituĂ© Ă  Valparaiso, Pablo Neruda a acquis cette maison en 1959. Lieu extrĂȘmement compliquĂ© Ă  trouver, le poĂšte avait demandĂ© Ă  ses amis de rechercher une maison "qui semblait flotter dans l'air, mais qui Ă©tait bien installĂ© sur le sol". Cette maison porte le nom de son constructeur, Sebastian Collado. Cette maison prĂ©sente quelques similitudes avec les deux autres notamment en raison de ses grandes fenĂȘtres incurvĂ©es, conçues pour ĂȘtre observĂ©es depuis les hauteurs. La Sebastiana, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 18 septembre 1961, en plein milieu de la cĂ©lĂ©bration des fĂȘtes nationales, et a Ă©tĂ© utilisĂ©e par le cĂ©lĂšbre auteur pour passer les fĂȘtes du nouvel an, prĂ©cisĂ©ment lĂ  oĂč il a cĂ©lĂ©brĂ© le dĂ©but de 1973, sa derniĂšre annĂ©e de vie. AprĂšs la mort de Neruda, en septembre 1973 et coĂŻncidant avec la dictature militaire, la maison a Ă©tĂ© abandonnĂ©e et a subi des pillages et des pertes d'objets jusqu'en 1991, annĂ©e oĂč elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e. Depuis 2012, cette maison est classĂ©e Monument historique Negra El Quisco SituĂ©e sur les rives de l'Isla Negra’, cette maison Ă©tait la prĂ©fĂ©rĂ©e de Neruda et son Ɠuvre la plus intime. Construite en 1937, c'Ă©tait un lieu d'isolement et d'inspiration pour le poĂšte, profitant de la compagnie de sa femme Matilde Urrutia et de la paix que l'ocĂ©an lui apportait. Cette maison est la reprĂ©sentation parfaite de son amour pour les trains et les bateaux, elle dispose de couloirs Ă©troits en bois avec des siĂšges et des fenĂȘtres le long des murs, ainsi qu'un grand nombre de collections et de dĂ©corations. La chambre qu'il partageait avec Matilde Urrutia a une vue privilĂ©giĂ©e sur l'ocĂ©an. La maison a subi plusieurs transformations au fil du temps, car Neruda cherchait Ă  se souvenir de son enfance dans le sud. Avec l'architecte Sergio Soza, il a donc commencĂ© Ă  l'agrandir Ă  partir de 1965, en ajoutant un toit de zinc, pour entendre le bruit de la pluie et en remodelant le lieu oĂč le poĂšte Ă©tait confinĂ© pour Ă©crire. Aujourd'hui, c'est dans cette maison-musĂ©e que sont enterrĂ©s Pablo Neruda et Matilde visite des maisons du cĂ©lĂšbre poĂšte Pablo Neruda est un “must-do” lors de votre venue au Chili! Qui sommes-nous ? Nous sommes 48 Ă©lĂšves de deux classes 6Ăšmes du collĂšge Pablo Neruda Ă  Aulnay-sous-Bois, dans le dĂ©partement de la Seine-Saint-Denis, et nous avons le projet de partir en voyage linguistique et culturel Ă  Londres. Notre collĂšge accueille 720 Ă©lĂšves et fait partie des rĂ©seaux d'Ă©ducation prioritaire de l'acadĂ©mie de CrĂ©teil REP+. Pour nous tous, ce sera la premiĂšre fois qu'on visite l’Angleterre et qu'on pratique l'anglais "pour de vrai". Nous sommes aussi motivĂ©s que nos enseignants pour concrĂ©tiser ce beau projet. Ce dernier n'est pas seulement un projet pĂ©dagogique, c'est aussi une aventure humaine pour nous tous ! Quel est notre projet ? Notre voyage est prĂ©vu pour une durĂ©e de 5 jours et 3 nuits. Un car sera Ă  notre disposition du dĂ©part jusqu'Ă  la fin du voyage. la traversĂ©e se fera en train Ă  l'aller et en bateau au retour. L’hĂ©bergement se fera en familles d'accueil par groupe de 2/3/4 Ă©lĂšves, ce qui renforce notre motivation quant Ă  l’apprentissage de la langue anglaise tout au long de l’annĂ©e et nous permet de dĂ©couvrir rĂ©ellement le mode de vie anglais. InitiĂ© depuis la rentrĂ©e de Septembre avec la visite que nous avons effectuĂ©e au musĂ©e du Louvre Ă  Paris, notre projet pĂ©dagogique pluridisciplinaire anglais, histoire et gĂ©ographie, mathĂ©matiques et science de la vie et de la terre nous permettra de mieux apprĂ©hender la langue, mais aussi l’histoire, la culture et les sciences et technologies. En effet, notre voyage a un triple objectif linguistique, culturel et scientifique. 1- Nous allons vivre une immersion dans la langue anglaise, ce qui nous permettra d'investir nos acquis en situation rĂ©elle et renforcer nos compĂ©tences. 2- Nous allons approcher intimement les rĂ©alitĂ©s culturelles de ce pays, ce qui nous permettra d’apprĂ©hender l'histoire et la culture de l'Angleterre, plus gĂ©nĂ©ralement du Royaume Uni. 3- Nous allons approfondir notre travail en SVT sur le thĂšme Le vivant, sa diversitĂ© et les fonctions qui le caractĂ©risent ; et mieux comprendre les particularitĂ©s anglo-saxonnes, notamment la conversion des unitĂ©s Livre Sterling / Euro, mille / mĂštre 
 , que nous avons travaillĂ©e en mathĂ©matiques. AU PROGRAMME 1er jour, lundi 20 mai DĂ©part Rendez-vous au collĂšge Pablo Neruda Ă  20h30 . Mise en place 21h15, dĂ©part de l'autocar Ă  21h30 2Ăšme jour, mardi 21 mai PrĂ©sentation au terminal Eurotunnel. DĂ©part de la navette Ă  03h25. ArrivĂ©e Ă  Londres Ă  6h00 petit dĂ©jeuner sur place Promenade dans le quartier de Westminster pour dĂ©couvrir les principaux monuments Big Ben, Trafalgar Square, la colonne de Nelson, 
 Nous assisterons Ă  la relĂšve de la garde. AprĂšs-midi visite du Science Museum. PrĂ©sentation des familles hĂŽtesses. DĂźner et nuit. 3Ăšme jour, mercredi 22 mai Matin visite du British Museum. AprĂšs-midi route vers le cĂ©lĂšbre quartier de Camden et visite de Camden Market DĂźner et nuit en famille. 4Ăšme jour, jeudi 23 mai Matin dĂ©couverte libre de la ville visite du quartier de Tower Bridge. AprĂšs-midi visite du London Transport Museum DĂźner et nuit en famille 5Ăšme jour, vendredi 24 mai Matin visite du Natural History Museum. AprĂšs-midi dĂ©couverte du quartier de Covent Garden. DĂźner fish and chips dans le quartier de Piccadilly. Rendez-vous avec le conducteur Ă  20h00 et route vers Douvres 6Ăšme jour, samedi 25 mai Retour DĂ©part du ferry Ă  01h00. ArrivĂ©e Ă  Calais Ă  03h30. ArrivĂ©e au collĂšge vers 07h30 Pourquoi nous aider ? Le budget de notre voyage est de 12676 €. La participation de nos familles prĂ©vue est de 11472 €, Ce voyage revient Ă  240 € par Ă©lĂšve ce qui reprĂ©sente un coĂ»t trop important pour nos familles. Pour nous aider, le collĂšge, le Foyer socio-Ă©ducatif du collĂšge, l'association des parents d'Ă©lĂšves se mobilisent et montent des actions pour trouver l'argent nĂ©cessaire. Mais nous avons besoin de votre soutien pour pouvoir rĂ©aliser notre projet. Nous comptons beaucoup sur vous ! L'objectif minimum de 1900 €, s'il est atteint grĂące Ă  vous, permettrait de rĂ©duire de 40 € la participation demandĂ©e Ă  nos familles. Si nous atteignons notre objectif optimum de 4 800 euros, nous pourrons la rĂ©duire de 100 € . Elle passerait Ă  140 € par Ă©lĂšve au lieu de 240 € . Nous avons besoin de vous pour faire que notre rĂȘve devienne rĂ©alitĂ© ! Merci mille fois Ă  tous ceux qui nous aideront ! T H A N K Y O U La prĂ©sentation et le contenu de cette page ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s par et sous la responsabilitĂ© du porteur de projet et de ses Ă©lĂšves. Un texte de prĂ©sentation, s'il est original, est protĂ©gĂ© par le droit d'auteur Les dons effectuĂ©s au bĂ©nĂ©fice d’un projet ouvrent droit Ă  la dĂ©duction fiscale Ă  hauteur de 60% du don effectuĂ© et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectuĂ©, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers Ă©ligibles, dans le cadre de la rĂ©glementation en vigueur. Si vous appartenez au mĂȘme foyer fiscal qu’un Ă©lĂšve bĂ©nĂ©ficiaire d’un projet de sortie avec nuitĂ©e, votre don n’ouvre droit Ă  la dĂ©fiscalisation que s’il s’ajoute Ă  la contribution que vous avez payĂ©e par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet. ... UN PAYS POÉTIQUE Du dĂ©sert d’Atacama, au nord, jusqu’à l’extrĂȘme sud de l’archipel de la Terre-de-Feu, l’ombre du plus grand poĂšte chilien plane sur cette immense bande de terre qui longe la CordillĂšre des Andes. Ce poĂšme de Pablo Neruda rĂ©sonne en nous comme un immense Ă©cho Ă  notre aventure. Le Chili est le point de dĂ©part de notre dernier grand chapitre de tour du monde l’AmĂ©rique Latine. ItinĂ©raire de Santiago aux portes de la Patagonie
Santiago du Chili, une capitale tentaculaire 2 joursLes yeux rouge sang et le corps affaibli, on se retrouve dans une petite auberge de jeunesse du Barrio Brasil », totalement dĂ©phasĂ©s mais le sourire aux lĂšvres. On est en train de vivre notre plus gros dĂ©calage horaire
 16h d’écart entre Auckland et Santiago du Chili dans un voyage Ă  remonter le temps au-dessus de l’ocĂ©an Pacifique. Nos premiers pas dans la ville sont assez hĂ©sitants. Le grand air nĂ©o-zĂ©olandais a laissĂ© sa place Ă  de beaux nuages de pollution, couvĂ©s par les montagnes qui encerclent la rĂ©gion. La foule et le bruit, l’accent espagnol chilien et l’odeur de friture, mettent tous nos sens en alerte. On erre un peu comme des zombies dans cette fourmiliĂšre. Et nous sommes rapidement mis en garde par des vigiles Ă  l’entrĂ©e des magasins qui nous conseillent de mettre notre sac Ă  dos devant nous et de ranger nos bijoux. C’est notre premier rapport avec l’insĂ©curitĂ© qui frappe de nombreux voyageurs en AmĂ©rique du sud. Mais on reste sereins car on croit en notre karma .Notre premier sentiment sur cette ville est mitigĂ©. On se perd volontairement dans les diffĂ©rents quartiers pour ressentir l’atmosphĂšre. Il y a de nombreux vendeurs de rues qui proposent des bricoles un peu vieillottes. Les stands de street-food n’ont pas l’air trĂšs appĂ©tissants. On monte dans un bus qui ne vend pas de tickets certainement par sĂ©curitĂ© et on fait un peu le tour des grandes avenues ! De notre point de vue, Santiago n’est pas particuliĂšrement enthousiasmante. TrĂšs bĂ©tonnĂ©e, les lieux de visites proposĂ©s par les guides se comptent sur les doigts d’une main. Deux jours ont donc Ă©tĂ© suffisants pour nous. On s’est promenĂ© dans les rues du Barrio Bellavista et du Barrio Lastarria oĂč rĂšgnent une ambiance jeune et festive. Nous avons pris le tĂ©lĂ©phĂ©rique pour grimper en haut du Cerro San Cristobal. La vue est impressionnante. La ville est quatre fois plus grande que l’on pouvait l’imaginer ! Mais aprĂšs un mois en Nouvelle-ZĂ©lande, l’oxygĂšne des montagnes nous manque. On se sent enfermĂ©s dans cette immense ville. Plus d’un tiers de la population du pays vit dans la rĂ©gion de Santiago, environ 7 millions de personnes, soit plus que la population totale de Nouvelle-ZĂ©lande ! On dĂ©cide donc de prendre un bus pour Valparaiso, situĂ©e sur le littoral pacifique, Ă  1h30 de la capitale, on a besoin de prendre l’air
Valparaiso, la VallĂ©e du Paradis » 3 joursValpo, ainsi prĂ©nommĂ©e par ses habitants, est une grande ville portuaire avec un passĂ© glorieux et sulfureux. Le free walking tour » avec Gauthier, un français installĂ© au Chili, nous a bien Ă©clairĂ© sur la rĂ©putation de cette ville. Au XIXĂšme siĂšcle, le port de Valpo servait d’escale pour tous les bateaux qui acheminaient leurs marchandises entre l’Atlantique et le Pacifique via le dĂ©troit de Magellan. Elle Ă©tait donc un lieu de commerce et de nombreux excĂšs alcool, sexe pour les marins qui avaient passĂ© de nombreuses semaines en mer
 Depuis ce port, des gĂ©nĂ©rations de marins sont partis Ă  la chasse aux baleines du Pacifique ou Ă  la conquĂȘte de l’or de Californie. Ils considĂ©raient ValparaĂ­so comme le Joyau du Pacifique ». La ville a donc connu un essor considĂ©rable jusqu’à la crĂ©ation du canal du Panama. Ce nouveau passage maritime a dĂ©tournĂ© toutes les routes du commerce en AmĂ©rique centrale et a plongĂ© Valparaiso dans la crise. .DĂ©sormais, mĂȘme si le port fonctionne encore, la ville trouve un nouveau dynamisme grĂące Ă  la culture et Ă  son charme qui attire le tourisme local et international. La ville est construite sur 42 collines cerros qui forment un immense amphithéùtre avec une vue extraordinaire sur le centre-ville et la mer. Ces collines ont leurs propres rues et des ascenseurs les funiculaires qui les relient au centre historique. Plus l’accĂšs de la colline est difficile plus la population est dĂ©favorisĂ©e. Il y a donc quelques collines fortement dĂ©conseillĂ©es aux touristes car assez dangereuses. Mais le charme de cette ville se trouve surtout dans toutes ses maisons colorĂ©es et dans le street-art qui habille joliment les murs. Il est autorisĂ© de maniĂšre trĂšs libre dans les rues et certains artistes se sont forgĂ©s une renommĂ©e nombreuses auberges de jeunesse sont gĂ©rĂ©es par des français qui croient fortement en l’attractivitĂ© touristique de la ville. Nous sommes restĂ©s 3 jours dans l’une d’entre elles, la Casa Piola, situĂ©e sur le cerro miraflores » oĂč nous avons Ă©tĂ© invitĂ©s dĂšs le premier soir Ă  un barbecue. Les anciens propriĂ©taires chiliens et les nouveaux propriĂ©taires français et leur famille fĂȘtaient ensemble la passation du fonds de commerce. Un moment joyeux sur la grande terrasse extĂ©rieure qui est un lieu plein de vie oĂč tout le monde voyageurs, bĂ©nĂ©voles, gĂ©rants discute et partage ses repas. A cet instant, nous nous sommes vraiment sentis en AmĂ©rique du sud. L’atmosphĂšre joviale, la forte chaleur adoucie par un petit air marin, une bouteille de vin rouge chilien, les discussions fleuries dans toutes les langues
tout Ă©tait parfait !Le free walking tour », prĂ©cĂ©demment citĂ©, qui dĂ©marre tous les jours de la plaza Sotomayor est aussi une bonne entrĂ©e en matiĂšre pour comprendre l’histoire du Chili. L’évĂ©nement marquant de l’histoire du pays est le putsch militaire du gĂ©nĂ©ral d’ArmĂ©e, Augusto Pinochet, le 11 septembre 1973. Le coup d’Etat, soutenu par les Etats-Unis, renverse le gouvernement socialiste du prĂ©sident Salvador Allende. Une grande pĂ©riode de rĂ©pression s’en suit. La libertĂ© de la presse est abolie, le couvre-feu instaurĂ©. Toutes les formes de littĂ©rature rattachĂ©e au socialisme sont interdites et les opposants au rĂ©gime arrĂȘtĂ©s, exilĂ©s, torturĂ©s ou exĂ©cutĂ©s. Cette dictature militaire dirige le pays jusqu’en Street Art est prĂ©cisĂ©ment apparu Ă  Valparaiso avec une idĂ©e d’engagement politique. Les tags et graffitis Ă©taient porteurs de messages d’opposition Ă  la dictature en place. Il sont aujourd’hui aussi artistiques et esthĂ©tiques. Nous avons passĂ© notre temps Ă  flĂąner dans les ruelles du cerro allegre et du cerro conception Ă  admirer ces dessins sur tous ces murs collorĂ©s. Nous avons trouvĂ© des cafĂ©s branchĂ©s et des petits restaurants dĂ©licieux oĂč dĂ©guster une des spĂ©cialitĂ©s chiliennes le ceviche ! Une sorte de tartare de poisson cru sauce chilienne accompagnĂ© d’un verre de pisco sour
 Vous pouvez grimper en haut du cerro Artilleria qui jouit d’une vue imprenable sur la baie de Valparaiso et son ballet incessant d’appareillages pour le Pacifique sud. Si vous souhaitez enfin dĂ©couvrir la vie du poĂšte Pablo Neruda, vous pouvez visiter son ancienne demeure, la Sebastiana ».Sur les quais de Valparaiso, flotte dĂ©jĂ  une impression de bout du monde, un pressentiment de grandes traversĂ©es, un parfum d’üle de PĂąques et de Patagonie. Il est donc temps pour nous de prendre la direction du vous cherchez une auberge de jeunesse sympa, on vous conseille, La Casa Piola // Retrouvez plus d’hĂ©bergements Ă  Valparaiso en cliquant vous cherchez un restaurant local pour dĂ©jeuner bon rapport qualitĂ© prix – Le ChinchineroTalca, une destination lunaire 2 joursLa ville de Talca, situĂ©e Ă  300 kms au sud de Santiago, n’est pas un haut lieu du tourisme. La ville fut en partie dĂ©truite lors du sĂ©isme de 2010 d’une magnitude de Par contre, de fabuleuses randonnĂ©es sont accessibles Ă  proximitĂ© dans la rĂ©serve nationale Altos de Lircay ». L’une des plus spectaculaires est appelĂ©e el Enladrillado ». Une randonnĂ©e de 7h30 qui s’achĂšve sur un plateau lunaire Ă  2200 mĂštres d’altitude, avec une vue Ă  couper le souffle sur les plus hauts sommets de la rĂ©gion. Un mythe entoure cette rĂ©gion. Le grand nombre d’observations d’OVNIS au cours des derniĂšres dĂ©cennies a conduit certains Ă  penser que ce lieu Ă©tait une piste d’atterrissage pour les visiteurs d’autres galaxies
ConseilsBus Valparaiso – Talca 10 600 pesos / pers – 6hNuit Talca Hostel del centro Retrouvez plus d’hĂ©bergements Ă  Talca en cliquant iciComment se rendre Ă  la RĂ©serve nationale Altos de Lircay ? Depuis la commune de Talca, prendre un micro-bus pour Vilches Alto au terminal local Ă  7h du matin – 1H30 de trajet / Retour avec le mĂȘme bus depuis Vilches Alto dernier dĂ©part 17h / Tarifs 3800 pesos/pers Rando El Enladrillado » 7h30 de marche / 28 kms / 1000 d+ / niveau difficile / Prix d’entrĂ©e 5000 pesos / la rĂ©gion des 7 lacs 3 joursOn continue Ă  descendre sur la Panamericana Sur » jusqu’à Pucon. Une trĂšs jolie ville, constituĂ©e principalement de chalets en bois, au bord du lac Villarica. Elle tranche complĂštement avec toutes les autres villes que nous avons traversĂ©s depuis le dĂ©but de notre aventure au cours du XIXĂšme siĂšcle, de nombreuses villes ont Ă©tĂ© fondĂ©es dans la rĂ©gion des grands lacs par des immigrants allemands. Avec le soutien du gouvernement chilien qui voulait peupler les terres du sud du Chili, de nombreux colons se sont installĂ©s, intĂ©ressĂ©s en partie par l’exploitation forestiĂšre. Ainsi, l’architecture des maisons en bois nous donne l’impression d’ĂȘtre dans une station balnĂ©aire ville dispose de nombreuses attractions touristiques, telles que des centres thermaux et des parcs naturels. En particulier le Parc national Huerquehue et le Parc national Villarrica oĂč se dresse majestueusement le volcan Villarrica. Un volcan enneigĂ© qui domine la rĂ©gion du haut de ses 2847 mĂštres. Ce colosse dont le nom signifie en mapuche la montagne du dĂ©mon fait partie des volcans les plus actifs d’AmĂ©rique du Sud. Il est constamment visible depuis la ville et on a vraiment du mal Ă  le quitter des de ce volcan est une attraction irrĂ©sistible mais elle coĂ»te chĂšre environ 100 euros / pax. Et parfois dans un tour du monde, il faut faire des choix difficiles pour des raisons financiĂšres
 On a beaucoup moins regrettĂ© quand les autres voyageurs de l’auberge de jeunesse qui ont rĂ©alisĂ© l’ascension nous ont fait le rĂ©cit de leur expĂ©rience. MalgrĂ© un soleil radieux, le vent qui soufflait trĂšs fort sur la crĂȘte du volcan les a obligĂ©s Ă  faire demi-tour. Et dans ce contexte pas de remboursement
 cela arrive assez avons optĂ© pour la randonnĂ©e Los Lagos » dans le parc national de Huerquehue. On a Ă©tĂ© un peu déçu. A vrai dire, nous sommes beaucoup plus friands des randonnĂ©es au grand air avec une vue dĂ©gagĂ©e sur les montagnes qu’enfermĂ©es dans une forĂȘt rĂ©gion d’Araucanie est surtout la terre des Indiens Mapuches qui combattirent hĂ©roĂŻquement les conquistadors espagnols et le gouvernement chilien. La situation est encore assez tendue. Quelques jours avant notre arrivĂ©e, la mort d’un indien mapuche, en marge d’une opĂ©ration des forces de l’ordre a dĂ©clenchĂ© de vives tensions. Les Indiens revendiquent des droits sur des terres qui leur appartenaient par le passĂ© et qui sont de nos jours aux mains de grands propriĂ©taires terriens voire de multinationales chargĂ©es d’exploiter les ressources forestiĂšres
ConseilsBus Talca – Pucon 11 300 pesos / pers – 9h avec TurbusNuit Pucon Hostel French Andes Retrouvez plus d’hĂŽtels Ă  Pucon en cliquant iciInfos Rando Los Lagos » Parc national Huerquehue 4h30 de marche / 12 kms / niveau moyen / Prix d’entrĂ©e 5000 pesos / pers. Bus A/R 4000 pesos par pers. 1hPuerto Varas, la rĂ©gion des 7 lacs 4 joursLa ville de Puerto Varas, encore un peu plus au sud, fait Ă©galement partie de la rĂ©gion des grands lacs. Elle profite d’une vue exceptionnelle sur le volcan Osorno et le lac Llanquihue, le deuxiĂšme plus grand lac du Chili. L’architecture coloniale y est aussi typiquement lac Llanquihue permet des activitĂ©s de plein air comme la pĂȘche et le kayak. Et Ă  68 km de lĂ , le volcan Osorno et son parc offrent de belles promenades ainsi qu’une petite station de sports d’hiver Ă©quipĂ©e de deux tĂ©lĂ©siĂšges. Nous avons rĂ©alisĂ© avec Pierre, le propriĂ©taire de notre hostel, l’ascension du volcan et une descente en VTT. Un moment extra, plein de bonne humeur. Depuis la station de ski, on est partis pour une courte randonnĂ©e sur le flanc sud du volcan. Le sentier nous a menĂ© jusqu’à deux cratĂšres, l’un de couleur noire et l’autre de couleur rouge. La vue sur les Andes y est spectaculaire. Il y a aussi un superbe panorama sur les volcans voisins Puntiagudo, Tronador et Calbuco. Le Chili est de fait le pays qui compte le plus grand nombre de volcans au monde
 Attention, le volcan Osorno est toujours actif. Il est entrĂ© en Ă©ruption en 2015 ce qui a nĂ©cessitĂ© l’évacuation de milliers de environ 29km au nord, Frutillar est une autre ville du lac Llanquihue sous forte influence culturelle germanique, oĂč il est agrĂ©able de passer une aprĂšs-midi. Il est possible d’y aller rapidement en bus ou de faire l’aller-retour en VTT pour les plus part, vous devez absolument vous rendre dans le parc national de PĂ©trohuĂ©. Le village du mĂȘme nom, perdu dans la forĂȘt est le point de dĂ©part d’une randonnĂ©e exceptionnelle entre lac et volcan el Sendero de dĂ©solacion ». Sur la mĂȘme route, Ă  l’aller ou au retour, arrĂȘtez-vous aux chutes de PĂ©trohuĂ©. Ces belles cascades, issues du lac Todos los santos », s’écoulent avec en toile de fond le volcan Osorno
 Magique !ConseilsBus Pucon – Puerto Varas 9 500 pesos / pers – 5h avec la compagnie JACNuit Puerto Varas Hostal Margouya Patagonia Retrouvez plus d’hĂŽtels Ă  Puerto Varas en cliquant iciActivitĂ©s Ascension du volcan 4h + descente en VTT 1h + transport A/R – 27000 pesos/paxRandonnĂ©e dans le parc national de PĂ©trohuĂ© sendero de la dĂ©solacion » – GratuitDĂ©couverte des chutes de PĂ©trohuĂ© – EntrĂ©e 4000 pesos/paxVisite de la ville de Frutillar – En bus 4800 pesos A/R par pax Comment se rendre au Parc national de PĂ©trohuĂ© prendre un micro bus en centre-ville pour 2500 pesos par pax. Faire du stop pour revenir jusqu’au chutes de PĂ©trohuĂ©. Prendre ensuite un bus pour rentrer pour 2 000 pesos par pax. Il est Ă©videmment possible de faire du stop Ă  l’aller et au Rando Sendero de la dĂ©solacion » Parc national de PetrohuĂ© 6h de marche / 20 kms / niveau facile / Prix d’entrĂ©e gratuitCastro, l’üle de ChiloĂ© 2 joursL’üle de ChiloĂ© est renommĂ©e pour ses belles Ă©glises en bois classĂ©es au patrimoine culturel de l’humanitĂ© et ses maisons sur pilotis, les palafitos ». Peintes de toutes les couleurs et trĂšs pittoresques, elles font le charme de la ville de Castro. Vous pouvez vous balader dans la ville sur les bords de mer ou partir sur la journĂ©e dans le parc naturel de avons ensuite pris un bus en direction de la ville portuaire de Quellon, au sud de l’üle. Le point de dĂ©part de notre traversĂ©e en ferry de 2 jours dans les fjords de Patagonie
 LĂ , commence notre Ă©popĂ©e dans l’une des plus belles parties du monde qui mĂ©rite un article complet Ă  la hauteur de sa beautĂ© !Bus Puerto Varas – Castro 6 500 pesos / pers – 4hNuit Castro Hostal Palafito Waiwen >> Retrouvez plus d’hĂŽtels Ă  Castro en cliquant iciBus Castro – Quellon 2 500 pesos / pers – 1h30Ferry Naviera Austral 17 450 pesos / pers – 2 jours 2 nuits – DĂ©part Ă  23h du soir.*Ce poĂšme fait l’objet d’une polĂ©mique liĂ©e Ă  son auteur original Pablo Neruda ou Martha Medeiros, femme de lettres brĂ©silienne. Le plus important reste ce que le poĂšme exprime et nous fait ressentir


le train de la vie pablo neruda